La serrurerie dans l'antiquité :
L'antiquité connaissait la serrure, si l'on comprend sous ce terme tous les mécanismes si frustres soient ils, pour fermer une porte.
La serrurerie au Moyen-âge :
Au Moyen âge, la fermeture des portes était assurée par un loquet à l'intérieur de la pièce, un poucier à l'extérieur de la pièce actionnant ce loquet.
La serrurerie à l'époque de la renaissance :
A partir de la Renaissance, les serrures comportent une boite rectangulaire encloisonnée dans laquelle se trouvent un ou plusieurs pènes actionnés de l'intérieur par une clef, et de l'extérieur par un bouton de coulisse.
La serrurerie au XVII ème siècle :
Au XVII ème siècle, on commença à exécuter des serrures dites "Bénardes", c'est à dire qui s'ouvraient à la clef des deux côtés. Les serrures étaient jusqu'alors en fer, quelquefois dorées à la feuille.
La serrurerie au XVIII ème siècle :
Au XVIII ème siècle de grands artistes tels que CAFFIERI, MEISONIER, DELAFOSSE, FORESTIER, GOUTHIER, s'intéressent à l'art de la serrurerie et de véritables chefs-d'œuvre sont sortis de leurs ateliers dont certains font partie de la collection de la maison BRICARD.
La serrurerie au XIX ème siècle :
En 1823, Morisot, vérificateur de bâtiments, donnait la définition suivante : la serrurerie a deux genre de fournitures. L'un comprend tous les ouvrages qui se façonnent dans l'atelier, par le travail de la forge et de la lime, tels que les gros fers, les grilles, les rampes, les balcons...